Afin d’éliminer totalement la torture et d’assurer
l’application de la convention du 10/12/1984, l’Assemblée Générale des Nations
Unies a proclamé le 26 juin « Journée Mondiale de Soutien aux Victimes de
Torture ».
Cette journée est révélatrice d’une prise de conscience
généralisée que la torture, honteuse pratique encore utilisée, est bien une
atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine : la dignité.
Des informations alarmantes et préoccupantes à propos de la situation
portant sur le système d’arrestations et d’incarcération des personnes, y
inclus les enfants, ont continué d’être signalées et dénoncées en RDC, 15 ans après
l’entrée en vigueur de la Convention des Nations unies contre la torture et autres
peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, des actes de torture et
d’autres formes de mauvais traitements.
Le BVES se mobilise en général, en
leadership de la Synergie des Organisations des Droits de l’Homme (SODH) et, en
particulier, des Organisations de défense des droits de l’enfant, pour faire
cesser cette situation, à jamais.
Tous mobilisés en faveur du droit à l’intégrité
physique et morale de la personne (enfant et adulte) détenue et contre l’impunité
liée à ses violateurs !
La République Démocratique du Congo (RDC) a connu,
depuis son accession à l’indépendance, deux périodes successives bien hostiles
aux questions des droits de l’homme : la dictature du régime Mobutu
(jusqu’en 1996) et la guerre (et les conflits armés), depuis 1996. Les
conséquences directes et indirectes de ces événements ont été les violations
systématiques des droits de l’homme (de l’enfant et de la femme) et des menaces
de mort contre les défenseurs des droits humains.
De 1997 à nos jours, un certain nombre des progrès ont
été enregistrés à travers les réformes juridiques nationales (signature et
ratification des traités internationaux, adoption des lois positives, mise en
place d’institutions, etc.) pour la promotion et la protection des droits de
l’homme par l’Etat congolais.
Bien que le suivi de la situation des droits de
l’homme doit incomber, au premier chef, à l’Etat congolais, le contrôle exercé
par des Associations communautaires et des organisations non-gouvernementales,
mais aussi des Agences et Missions de l’ONU, contribuent à apporter un
éclairage précieux sur cette question.
La Synergie des Organisation des Droits de l’Homme (SODH) est un Réseau virtuel fort de 122 Associations congolaises Sans But Lucratif (ASBL), disposant chacune des textes officiels la régissant, créée en décembre 2017, avec l’accompagnement technique du Bureau Conjoint des Nations Unies (BCNUDH).
La SODH, indépendante et neutre dans ses actions,
s’est proposée d’assurer la surveillance et la documentation des Droits de
l’Homme, à travers 10 Groupes
thématiques :
Arrestations arbitraires et détentions illégales ;
Protection de l’Enfant ;
Conflits fonciers causés par les Agents de l’Etat ;
Violences sexuelles et celles basées sur le genre ;
Protection et sécurité des défenseurs droits de l’homme, des victimes et
de témoins ;
Violations des droits de l’homme liées aux transports ;
Lutte contre l’impunité liée aux violations des droits de l’homme
Droits économiques, sociaux et culturels ;
Violations des droits de l’homme liées à l’exploitation des ressources
naturelles ;
Protection des civiles.
C’est dans ce cadre que la SODH compte consacrer 3 journées de réflexion pour ressortir les activités prioritaires à mener, au cours de de 12 mois prochains.
Les travaux visent principalement à identifier les violations des droits de l’homme les plus récurrentes dans les villes et territoires de la Province du Sud-Kivu et proposer des actions concrètes pour y remédier, avec la collaboration des autorités gouvernementales.
Plus spécifiquement, les travaux visent à :
élaborer un plan annuel d’activités par Groupe Thématique et pour le Secrétariat Permanent de la SODH ;
élaborer un budget correspondant aux principales dépenses tout en identifiant des potentielles sources d’appui financier ;
renforcer les capacités des animateurs (trices) de la SODH en techniques de réseautage et de suivi de la situation des droits de l’homme ;
marquer le signe de collaboration avec les autorités provinciales dans le domaine de la promotion, de la protection et de la défense des droits de l’homme et des défenseurs des droits humains en Province du Sud-Kivu.
Le Projet « Construisons un avenir meilleur » : le renforcement de la participation des jeunes dans la prise des décisions à l’Est de la République Démocratique du Congo, dans la province du Sud Kivu ( plus particulièrement en groupement de Bijombo, dans les Hauts Plateaux d’Uvira, de Fizi et de Mwenga), une des zones prioritaires de ISSSS que soutient UNPBF qui finance International Alert, dans ce Projet.
L’objectif de ce Projet « Construisons un avenir meilleur » est de promouvoir la coexistence et le règlement pacifique des conflits dans la région des hauts et moyens plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira en renforçant les capacités des jeunes à informer les processus en cours de consolidation de la paix.
Le Résultat 1 de ce Projet vise à augmenter le niveau de
compréhension des expériences des jeunes hommes et jeunes femmes de la sécurité
et le conflit dans le Groupement de Bijombo, Hauts Plateaux d’Uvira : les
présentes séances d’introduction du Projet
s’inscrivent dans le cadre des activités visant à atteindre ce Résultat.
La confiance mutuelle et la compréhension entre les jeunes hommes et jeunes femmes des Hauts Plateaux (d’Uvira, particulièrement à Bijombo), est renforcé (Résultat 2 du Projet ) : en faisant participer les jeunes, dès le début, aux séances d’introduction du Projet, au côté des autorités et des parents, ils se sentiront valorisés et confiants entre eux et en eux-mêmes.
Le Résultat 3 de ce projet est défini comme suit : Engagement accru entre les jeunes, les dirigeants, les autorités gouvernementales et les parents pour faire face aux facteurs de conflit dans les stratégies de développement local.
En effet, en
s’appuyant sur l‘analyse de la sécurité (Résultat 1) et les projets d’activisme
social (Résultat 2), une série de réunions de plaidoyer et de mini-campagnes
seront organisées pour faire participer les décideurs aux questions de
consolidation de la paix et de sécurité par le biais de leurs stratégies de
développement local.
Les engagements seront suivis lors de réunions bilatérales au niveau provincial et territorial pour garantir un environnement politique propice à la résolution efficace des problèmes de sécurité plus vastes et cibleront les administrateurs territoriaux, les chefs de secteur, les chefs de poste d’encadrement administratif, les chefs de poste d’agence de renseignement, les chefs de groupements, les chefs de villages, les chefs coutumiers, les responsables de la jeunesse et des services de promotion de la femme, des responsables des services de développement local, de la Police Nationale Congolaise et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Ci-dessous, 60 représentant(e)s de principales organisations des jeunes pour la paix, réuni(e)s par le BVES à Bukavu.
LE BVES-RDC: UNE ONG VERTE POUR LES DROITS DE L’ENFANT
« Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes ». (Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO)
Ci-dessous, des images mystérieuses du Projet agro-pastoral-environnemental (soutenu financièrement par le Fonds pour les Droits Humains Mondiaux – Open Square Project) associé au Projet du Centre BVES pour la Protection des Droits de la Jeune Fille (CPDJF) dédié aux filles (et leurs bébés), sorties des forces et groupes armés, construit avec l’appui de Jewish World Watch (JWW) à Mudaka, Territoire de Kabare à 30 Km de la Ville de Bukavu, Sud-Kivu, République Démocratique du Congo.
LE BVES-RDC: UNE ONG VERTE POUR LES DROITS DE L’ENFANT
« Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes ». (Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO)
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