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COMMUNIQUE DE PRESSE JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ENFANT SOLDAT

 

Ce 12 février 2017, le Protocole Facultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés aura 14 ans, jour pour jour, depuis son entrée en vigueur, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 12 février 2002.

Désormais cette journée a été déclarée Journée Internationale des Enfants Soldats, dédiée à ces milliers de garçons et des filles enrôlés par des  nombreux groupes armés.

« Condamnant avec une profonde inquiétude l’enrôlement, l’entrainement et l’utilisation en deçà  et au-delà des frontières nationales d’enfants dans les hostilités par des groupes armés (…) et reconnaissant la responsabilité des personnes qui recrutent, forment et utilisent des enfants à cet égard,

« Rappelant l’obligation pour toute partie à un conflit armé de se conformer aux dispositions du droit international humanitaire entre autres, les Etats Parties à ce Protocole se sont convenus, en Article 4, que « Les groupes armés ne devraient en aucune circonstance enrôler ni utiliser dans les hostilités des personnes âgées de moins de 18 ans ».

Malgré les multiples engagements internationaux et nationaux pour faire cesser ce crime de guerre et crime contre l’humanité, des milliers d’enfants (filles et garçons) ont continué d’être recrutés et utilisés par des groupes armés dans les Provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu, de l’ex-Katanga, de l’ex-Kassaï et de l’ex-Province Orientale !

Des progrès très intéressants ont été enregistrés, au cours des 5 dernières années chez les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, malheureusement  ces avancées occultent des milliers d’enfants (filles et garçons) qui continuent d’être embrigadés par des groupes armés rebelles (étrangers et congolais). Or, l’Article 4 du Protocole demande également aux Etats Parties de prendre toutes les mesures possibles dans la pratique pour empêcher l’enrôlement et l’utilisation d’enfants, notamment les mesures d’ordre juridique nécessaires pour interdire et sanctionner pénalement ces pratiques.

La loi N°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant en RDC, accorde une protection exceptionnelle et stipule en son Article 71 que l’enrôlement et l’utilisation  des enfants  dans les forces et groupes armés ainsi que la Police sont interdits ».

Cette loi congolaise assure la protection pénale et punit de dix à vingt ans de servitude pénale principale, l’enrôlement ou l’utilisation des enfants âgés de moins de 18 ans dans les forces et les groupes armés et la Police.

A l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale contre le recrutement et l’utilisation d’enfants comme soldats, ce 12 février 2017, le BVES appelle la Société congolaise à amplifier la voix et à réactiver sa lutte contre  ces crimes.

Le BVES a continué de se battre avec le soutien  des structures étatiques spécialisées, des Agence de l’ONU, la MONUSCO et d’autres organisations de défense des droits humains pour l’arrêt des recrutements d’enfants, pour la libération des enfants associés aux groupes armés, leur accueil et réhabilitation psycho-sociale et leur réinsertion scolaire, professionnelle et économique à base communautaire.

Malheureusement, déclare, Monsieur Murhabazi Namegabe Directeur du BVES[1], que ces programmes en faveur de la sortie et de la réinsertion d’enfants jadis associés aux groupes armés souffrent d’insuffisance d’appui financier de la part du gouvernement congolais que de la Communauté Internationale.

Et de conclure sur une note optimiste que la société congolaise peut réussir à mettre fin contre l’esclavage de ses enfants par des groupes armés rebelles !

 

Fait à Bukavu, le 12/02/2017

 

 

Murhabazi Namegabe

Directeur du BVES, asbl

 

 

[1] Le BVES, Association Sans But Lucratif (asbl), œuvre, depuis 1992, pour  la promotion, la protection et la    défense des droits fondamentaux des enfants victimes de la marginalisation économique et sociale ainsi que des enfants victimes des conflits armés en RDC. Siège social : 349, E.P. Lumumba, Ibanda, Bukavu/Sud-Kivu. Tél. : +243 813185450, +243 811236644. Email : bvesbukavu@gmail.com.

Photos

 

       

Walungu et Kabare-Ouest

Le BVES organise, du 20 au 24/10/2015 une mission de terrain en territoires de Walungu et Kabare-Ouest (en Province du Sud-Kivu). Cette mission, conduite par 2 Assistants Sociaux de terrain, a pour objectifs spécifiques de :

– Réunifier 2 enfants avec leurs familles,
– Organiser la séance de remise des certificats et kits post formation pour 38 jeunes (dont 1 fille) sortis des forces et groupes armés ayant terminé une formation suivie d’un stage professionnel de 9 mois en coupe et couture (21 jeunes dont une fille), coiffure mixte (16 jeunes) et en scierie (1 jeune) ;

La mission va permettre également, à BVES de contacter les autorités civiles et militaires ainsi que les leaders communautaires à propos des droits et la protection des enfants dans ces territoires occupés, en partie, par le groupe armé Raia Mutomboki qui continue à utiliser les enfants (filles et garçons).

Soutenir le BVES c’est soutenir la construction d’une Société congolaise de paix, des droits et de développement pour et par les enfants. 

Prix International de la Paix 2015

COMMUNIQUE  DE  PRESSE BVES

21 Septembre 2015 : Journée International de la Paix

« Le Prix International de la Paix  2015 dédié à l’ONG Congolaise BVES et à son Directeur, Monsieur  Murhabazi Namegabe »

 

Dans un Communiqué  de Presse, publié depuis le 10 Septembre 2015 à Berlin, en Allemagne, le Réseau Œcuménique de l’Afrique Centrale (OENZ) annonce avoir dédié son Prix de la Paix pour l’année 2015 à Murhabazi Namegabe et son organisation BVES, le Bureau pour le Volontariat au service de l’Enfance et de la Santé, basée à Bukavu, en République Démocratique du Congo.

OENZ, par la remise de ce Prix  de la Paix 2015, veut honorer le travail infatigable du BVES et de son Directeur, Monsieur Murhabazi Namegabe, en faveur de plus jeunes membres de la Société  congolaise que sont les enfants.

Depuis 1992, l’ONG congolaise BVES travaille inlassablement, aux côtés des autorités congolaises, des autres organisations de la Société civile ainsi que de la Communauté internationale, à rendre les enfants en situation particulièrement difficile (enfants des rues, enfants refugiés ou déplacés non-accompagnés, filles victimes d’exploitation sexuelle, enfants associés aux forces et groupes armés, etc.) non des acteurs-clés de la violence  armée, mais plutôt de véritables acteurs de la promotion ou de la consolidation de la paix dans leurs communautés respectives, déclare Monsieur Murhabazi Namegabe Directeur du BVES et Prix International de la Paix 2015.

En République  Démocratique du Congo, déclare Monsieur Murabazi  Namegabe du BVES, l’utilisation des enfants par des groupes armés demeure cependant une préoccupation et appelle  tous les acteurs-clés de la société à plus d’engagement pour mettre immédiatement fin à la violence contre les enfants.

 

Fait à Bukavu, le 21/09/2015

 

L’Unité de Communication.- 

Communiqué de presse

Communiqué de presse : Une organisation congolaise gagne un Prix Internantional

Une organisation Congolaise sans but lucratif a gagné un Prix International pour son travail local dans le but d’améliorer la vie des enfants vulnérables.

Le Bureau pour le Volontariat au service de l’Enfance et de la Santé, « BVES » est une Association Sans But Lucratif (ASBL) qui se trouve à Bukavu dans la Province du Sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Cette Organisation est une des cinq organisations ayant obtenu le Prix « Global Rising Stars » du Global Fund for Children et Stars Foundation.

Le prix

Le prix « Global Rising Stars» (GRS) s’est engagé à aider les petites mais effectives organisations de base à devenir bien plus efficaces, plus durables et plus capables de livrer les services essentiels dans la localité.

« Nous sommes persuadés que la meilleure façon d’améliorer la vie des enfants les plus vulnérables au monde est à travers des organisations locales », a déclaré la PDG du Global Fund for Children Susan Goodell : « Ces organisations travaillent dans la localité où se trouvent ces enfants vulnérables qui autrement ne seraient pas pris par nos filets – des orphelins, des enfants trafiqués, des enfants travailleurs – leur fournissant les soins et le soutien dont ils ont besoin».

Inclus dans le Prix de US $20,000 un financement souple et en addition US $10,000 pour des conseils sur mesure et l’appui au renforcement des capacités. « Le financement souple est indispensable et favorise le développement des organisations locales vers de forts potentiels. Ceci leur permet de s’adapter aux circonstances imprévus et d’investir leurs fonds là ou elles en ont le plus besoin, afin de soutenir ou d’échelonner leur travail, à un moment critique, dans leur trajectoire de croissance», a déclaré la PDG du Stars Foundation Muna Wehbe.

BVES

BVES travaille pour la promotion, la protection et la défense des droits des enfants marginalisés et des enfants victimes des conflits armés (enfants des rues, enfants non-accompagnés, enfants soldats, etc.), des enfants particulièrement affectés par les conflits armés et par la pauvreté.

Une estimation fixe encore à 30 000, le nombre d’enfants soldats en République Démocratique du Congo. L’ONU constate que 15 à 30% des enfants combattants recrutés par les groupes armés en République Démocratique du Congo (RDC) ont moins de 18 ans.

L’organisation BVES ouvrit ses portes, il y a 22 ans, avec un groupe de volontaires engagés à améliorer la santé, l’éducation et la protection des enfants.

Au cours de ces années, BVES a acquis une expérience sans égale dans ce domaine. De nos jours, BVES travaille avec un nombre d’organisations, d’Agences et des missions de défense des droits de l’homme comme l’ONU, Human Rights Watch et Amnesty International.

Aujourd’hui, le personnel a plus de 130 volontaires qui négocient directement avec les groups armés pour faire libérer les enfants combattants et les enfants esclaves dans le marché sexuel.

Dans les centres de transit du BVES, où passent plus de 800 enfants par an, et où les jeunes soldats libérés par les groupes armés du Sud-Kivu suivent un programme de réintégration; l’organisation leur offre un abri essentiel, du soutien psychologique, des soins médicaux, une éducation et un apprentissage professionnel ainsi qu’une réintroduction dans leurs familles.

« Nous sommes très reconnaissants pour le Prix « The Global Rising Stars ». Nous sommes heureux que l’organisation nous fait confiance et nous permet de continuer à servir les enfants vulnérables et les jeunes qui ont peu ou perdu d’espoir dans la vie » a déclaré Murhabazi Namegabe, Directeur de BVES. « Récemment nous avons commencé à établir d’autres centres et à élargir nos programs, cette bourse aidera énormément BVES et lui permettra de construire une maison de transit pour les anciens enfants soldats car ils recevront le soutien pour se rétablir et pour se réunir encore une fois avec leurs familles.

– FIN DU COMMUNIQUE –

Notes aux rédacteurs:

Pour plus d’informations se il vous plaît contacter:
Emma Tallamy: emma@starsfoundation.org.uk,
+44870 344 9000, +44 7786078799
ou
Carol Cassidy: ccassidy@globalfundforchildren.org, +1 202.222.0819

Stars Foundation

La fondation Stars Foundation reconnait et récompense les organisations non-gouvernementales exceptionnelles qui travaillent localement afin d’améliorer le bienêtre et les chances dans la vie des enfants dans les pays où les taux de mortalités chez les enfants de moins de cinq ans sont les plus élevés.

Global Fund for Children

La fondation Global Fund For Children recherche et investie dans des organisations communautaires qui servent les enfants les plus vulnérables au monde – y compris les enfants de la rue, les enfants victimes du trafic humain, les enfants refugiés, les orphelins du SIDA – dans plus de 55 pays. GFC soutien ces organisations par des ressources financières, dans un apprentissage des cadres, dans l’appui au renforcement des capacités, et avec de l’aide technique afin de leur aider a accomplir leur vision, de devenir durable, et d’atteindre aux besoins d’un plus grand nombre d’enfants. GFC a fait des dons de plus de $30 millions en bourse aux organisations communautaires dans plus de 78 pays, au service de plus de neuf millions d’enfants. 

Fin du mois de la femme 2015

avec les Filles affectées
par les conflits armés,
du Centre BVES
pour la Protection des Droits
de la Jeune Fille (CPDJF)

Ce 31 mars 2015, le BVES clôture le mois de la Femme 2015, avec la sortie de 189 adolescentes ayant été prises en charge par son Centre pour la Protection des Droits de la Jeune Fille, à Bukavu.

Chaque année, le BVES essaie d’atteindre environ 5000 filles plus marginalisées et vulnérables (filles sorties des forces et groupes armés, filles récupérées de la rue, filles non-accompagnées séparées des familles à la suite des conflits armés et filles libérées de la prison), âgées entre 12 et 18 ans, afin de leur assurer accompagnement psychosocial, accès à l’éducation informelle et formelle (primaire et secondaire), éducation pour la santé et accès aux soins médicaux, protection contre la violence, les sévices, l’exploitation sexuelle (et économique) et l’appui à l’apprentissage professionnel, susceptible d’aboutir à leur autonomisation. En même temps, le BVES s’active à vulgariser le Protocole International à propos de la Documentation et des Investigations sur les violences sexuelles en période des conflits armés, adopté par le Sommet historique de Londres en juin 2014.

Le BVES, en investissant particulièrement dans cette catégorie très vulnérable de l’enfance, espère particulièrement contribuer à la promotion et à la protection des droits de la femme ainsi qu’à la construction d’une Société plus pacifique !

Ce 31 mars 2015, 181 filles diront OUI au retour à l’école et 8 diront, à leur tour, OUI à l’apprentissage professionnel dans des communautés d’origine sensibilisées contre toutes les formes de stigmatisation à leur égard.

A l’agenda, ce 31 mars 2015 : rapport des ateliers de sensibilisation des filles plus marginalisées et vulnérables affectées par les conflits armés, expressions vives des filles sortant le CPDJF/BVES à travers chansons, chants, danses, messages, expositions et défilé de mode sous l’encadrement efficace de 20 Femmes Volontaires pour les Droits de la Jeune Fille, au BVES.

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