Auteur/autrice : Nadege van Mechelen (Page 9 of 9)

BVES INFO FLASH

25 novembre 2016

Pour la première fois dans l’histoire, une ONG nationale de  défense des droits humains a reçu, du Gouvernement Congolais, le Prix de mérite pour son dévouement et son engagement  dans la lutte contre le recrutement, l’utilisation et les violences sexuelles faites aux enfants. Cela coïncide avec la Campagne du DFF-BVES pour mettre fin à l’esclavage sexuel des jeunes filles.

30 novembre 2016

Le BVES est couronné, par le Forum Sida :  « Figure, Organisation et Structure pionnière en matière  de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA chez des filles et garçons jadis esclaves sexuels en République Démocratique du Congo ». Pour son engagement et sa contribution.

      

Le Département de femmes et Filles (DFF) du BVES célébre le 8 mars 2015

      

Le Département Femmes et Filles (DFF) BVES autour d’une table pour célébrer la Journée Internationale de la Femme, ce 08 mars 2017

 

      

BVES A RECU DES DIPLOMES DE MERITE ET DE GRANDE DISTINCTION

      

COMMUNIQUE DE PRESSE 08 MARS 2017

pour

 « La création d’une Coalition active de lutte contre les violences sexuelles domestiques et les violences sexuelles armées à l’égard des jeunes filles, à l’Est de la République Démocratique du Congo » : Mme Ilunga Mujinga, Coordinatrice du Département Femmes et Filles (DFF) BVES, asbl.

Ce mercredi 08 mars 2017 est dédié, par la Communauté Internationale, à la Femme. Une occasion unique pour, non seulement, dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements, mais aussi de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes qui ont joué un rôle extraordinaire pour faire avancer la cause féministe, au niveau communautaire, national ou international.

Au BVES, depuis plus de deux décennies, le Département Femmes et Filles (DFF) se mobilise en faveur des droits des jeunes filles ayant été affectées par la pauvreté et les conflits armés, en faveur de leur éducation, de leur participation économique et démocratique, en faveur de la prévention contre les violences sexuelles à l’égard des filles  et la réhabilitation psycho-sociale des filles ayant été victimes (à travers les Centres pour la Protection des Droits de la Jeune Fille, CPDJF).

Ce 08 mars 2017 coïncide exactement avec les statistiques très encourageantes de 261 femmes volontaires ayant apporté directement leur assistance à 115 189 filles nécessiteuses, depuis mars 1992.

Fier de cet activisme exceptionnel, le Département Femmes et Filles (DFF) du BVES appelle, ce mercredi 08 mars 2017, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, à la création d’une Coalition active utilisant une connexion collective contre toutes les formes de violences sexuelles et d’autres stéréotypes  qui menacent la santé et la vie des milliers des jeunes filles.

·  Le DFF est l’organe féministe spécialisé du BVES, constitué des femmes-cadres du Conseil d’Administration, de la  Direction des Programmes, des Centres pour la Protection  des Droits des Jeunes  Filles (CPDJF) ayant été victimes d’esclavage sexuel et des Bénévoles communautaires pour la protection des droits de la Jeune Fille (261 Femmes Activistes 2016)

·  Le but  du DFF est la préparation de l’activisme et du leadership de la Femme à partir de la Jeune Fille activiste pour la défense des droits des filles et des femmes. L’investissement dans la construction d’un leadership féminin, à partir des jeunes filles victimes de différents stéréotypes et violences peut produire un rendement très important dans la situation des droits des femmes, à l’avenir.

Pour se joindre à la Campagne BVES pour la Journée Internationale de la Femme et du Mois International de la Femme, contactez-nous à : infodffbves@gmail.com.

                                   Le BVES coopère ou collabore avec :

      

COMMUNIQUE DE PRESSE JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ENFANT SOLDAT

 

Ce 12 février 2017, le Protocole Facultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés aura 14 ans, jour pour jour, depuis son entrée en vigueur, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 12 février 2002.

Désormais cette journée a été déclarée Journée Internationale des Enfants Soldats, dédiée à ces milliers de garçons et des filles enrôlés par des  nombreux groupes armés.

« Condamnant avec une profonde inquiétude l’enrôlement, l’entrainement et l’utilisation en deçà  et au-delà des frontières nationales d’enfants dans les hostilités par des groupes armés (…) et reconnaissant la responsabilité des personnes qui recrutent, forment et utilisent des enfants à cet égard,

« Rappelant l’obligation pour toute partie à un conflit armé de se conformer aux dispositions du droit international humanitaire entre autres, les Etats Parties à ce Protocole se sont convenus, en Article 4, que « Les groupes armés ne devraient en aucune circonstance enrôler ni utiliser dans les hostilités des personnes âgées de moins de 18 ans ».

Malgré les multiples engagements internationaux et nationaux pour faire cesser ce crime de guerre et crime contre l’humanité, des milliers d’enfants (filles et garçons) ont continué d’être recrutés et utilisés par des groupes armés dans les Provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu, de l’ex-Katanga, de l’ex-Kassaï et de l’ex-Province Orientale !

Des progrès très intéressants ont été enregistrés, au cours des 5 dernières années chez les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, malheureusement  ces avancées occultent des milliers d’enfants (filles et garçons) qui continuent d’être embrigadés par des groupes armés rebelles (étrangers et congolais). Or, l’Article 4 du Protocole demande également aux Etats Parties de prendre toutes les mesures possibles dans la pratique pour empêcher l’enrôlement et l’utilisation d’enfants, notamment les mesures d’ordre juridique nécessaires pour interdire et sanctionner pénalement ces pratiques.

La loi N°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant en RDC, accorde une protection exceptionnelle et stipule en son Article 71 que l’enrôlement et l’utilisation  des enfants  dans les forces et groupes armés ainsi que la Police sont interdits ».

Cette loi congolaise assure la protection pénale et punit de dix à vingt ans de servitude pénale principale, l’enrôlement ou l’utilisation des enfants âgés de moins de 18 ans dans les forces et les groupes armés et la Police.

A l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale contre le recrutement et l’utilisation d’enfants comme soldats, ce 12 février 2017, le BVES appelle la Société congolaise à amplifier la voix et à réactiver sa lutte contre  ces crimes.

Le BVES a continué de se battre avec le soutien  des structures étatiques spécialisées, des Agence de l’ONU, la MONUSCO et d’autres organisations de défense des droits humains pour l’arrêt des recrutements d’enfants, pour la libération des enfants associés aux groupes armés, leur accueil et réhabilitation psycho-sociale et leur réinsertion scolaire, professionnelle et économique à base communautaire.

Malheureusement, déclare, Monsieur Murhabazi Namegabe Directeur du BVES[1], que ces programmes en faveur de la sortie et de la réinsertion d’enfants jadis associés aux groupes armés souffrent d’insuffisance d’appui financier de la part du gouvernement congolais que de la Communauté Internationale.

Et de conclure sur une note optimiste que la société congolaise peut réussir à mettre fin contre l’esclavage de ses enfants par des groupes armés rebelles !

 

Fait à Bukavu, le 12/02/2017

 

 

Murhabazi Namegabe

Directeur du BVES, asbl

 

 

[1] Le BVES, Association Sans But Lucratif (asbl), œuvre, depuis 1992, pour  la promotion, la protection et la    défense des droits fondamentaux des enfants victimes de la marginalisation économique et sociale ainsi que des enfants victimes des conflits armés en RDC. Siège social : 349, E.P. Lumumba, Ibanda, Bukavu/Sud-Kivu. Tél. : +243 813185450, +243 811236644. Email : bvesbukavu@gmail.com.

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