avec les Filles affectées
par les conflits armés,
du Centre BVES
pour la Protection des Droits
de la Jeune Fille (CPDJF)

Ce 31 mars 2015, le BVES clôture le mois de la Femme 2015, avec la sortie de 189 adolescentes ayant été prises en charge par son Centre pour la Protection des Droits de la Jeune Fille, à Bukavu.

Chaque année, le BVES essaie d’atteindre environ 5000 filles plus marginalisées et vulnérables (filles sorties des forces et groupes armés, filles récupérées de la rue, filles non-accompagnées séparées des familles à la suite des conflits armés et filles libérées de la prison), âgées entre 12 et 18 ans, afin de leur assurer accompagnement psychosocial, accès à l’éducation informelle et formelle (primaire et secondaire), éducation pour la santé et accès aux soins médicaux, protection contre la violence, les sévices, l’exploitation sexuelle (et économique) et l’appui à l’apprentissage professionnel, susceptible d’aboutir à leur autonomisation. En même temps, le BVES s’active à vulgariser le Protocole International à propos de la Documentation et des Investigations sur les violences sexuelles en période des conflits armés, adopté par le Sommet historique de Londres en juin 2014.

Le BVES, en investissant particulièrement dans cette catégorie très vulnérable de l’enfance, espère particulièrement contribuer à la promotion et à la protection des droits de la femme ainsi qu’à la construction d’une Société plus pacifique !

Ce 31 mars 2015, 181 filles diront OUI au retour à l’école et 8 diront, à leur tour, OUI à l’apprentissage professionnel dans des communautés d’origine sensibilisées contre toutes les formes de stigmatisation à leur égard.

A l’agenda, ce 31 mars 2015 : rapport des ateliers de sensibilisation des filles plus marginalisées et vulnérables affectées par les conflits armés, expressions vives des filles sortant le CPDJF/BVES à travers chansons, chants, danses, messages, expositions et défilé de mode sous l’encadrement efficace de 20 Femmes Volontaires pour les Droits de la Jeune Fille, au BVES.